Pologne 2024 : connaissances et comportements sur le microbiote
L’enquête 2024 a été menée par Ipsos auprès de 7 500 personnes,
dans 11 pays (Pologne, France, Espagne, Portugal, Finlande, Maroc, Etats-Unis, Brésil, Mexique, Chine et Vietnam).
Le paradoxe polonais : une connaissance limitée des microbiotes mais de bonnes pratiques pour le maintenir équilibré.
1. Des Polonais peu connaisseurs des microbiotes
Seul 1 Polonais sur 4 sait exactement ce que le terme « microbiote » signifie (24%, vs 23% au global), 19% concernant le microbiote intestinal (26% au global).
Les Polonais ont plus de lacunes sur les différents microbiotes :
- 14% connaissent précisément le microbiote vaginal (vs 20% au global),
- 14% connaissent précisément le microbiote oral (vs 20% au global) et
- 14% connaissent précisément le microbiote cutané (vs 17% au global).
Microorganismes : de précieux microbes pour la santé humaine
En savoir plus...2. Les Polonais sont plus nombreux à adopter des comportements qui favorisent l’équilibre de leur microbiote
2 Polonais sur 3 affirment avoir changé leurs comportements pour maintenir leur microbiote équilibré, une proportion supérieure à la moyenne des pays interrogés (65% contre 58% au global).
des Polonais limitent leur consommation d’aliments transformés
(vs 75% au global).
des Polonais consomment des probiotiques
(vs 50% au global).
des Polonais consomment des prébiotiques
(vs 44% au global).
L'alimentation
En savoir plus...Les pratiques restent perfectibles puisque 70% continuent de se laver plusieurs fois par jour à tort (vs 59% au global).
3. Les professionnels de la santé ont un rôle clé à jouer dans l’information sur le microbiote en Pologne
Les professionnels de santé sont considérés par 3 Polonais sur 4 comme la première source d’informations fiables sur le microbiote (72%, vs 78% au global).
Les Polonais sont moins informés sur le microbiote par rapport au reste du monde...
ont été informés par leur professionnel de santé de ce qu’est le microbiote et à quoi il sert
(vs 45% au global).
ont reçu des explications sur l’importance de préserver le plus possible l’équilibre de leur microbiote
(vs 48% au global).
Avez-vous déjà entendu parler de « dysbiose » ?
En savoir plus...Les Polonais sont cependant plus susceptibles d’avoir eu certaines informations des professionnels de santé : près de la moitié ont été informés sur les conséquences négatives de la prise d’antibiotiques sur l’équilibre de leur microbiote (47%, vs 39% au global). Ils sont aussi plus nombreux à avoir eu des prescriptions de probiotiques et prébiotiques par les professionnels de santé (68%, vs 50% au global).
Des Polonais peu connaisseurs des microbiotes, mais qui pourtant ont adopté des pratiques favorables à leur équilibre.
L’information transmise par les professionnels de santé se concentre surtout sur les probiotiques et prébiotiques, elle doit être étendue pour une meilleure éducation des patients au microbiote.
Les probiotiques, c'est quoi ?
En savoir plus...Méthodologie
Cette deuxième édition de l’Observatoire International des Microbiotes a été menée par Ipsos auprès de 7 500 personnes, dans 11 pays (France, Espagne, Portugal, Pologne, Finlande, Maroc, Etats-Unis, Brésil, Mexique, Chine et Vietnam). Quatre nouveaux pays ont été inclus dans cette 2ème édition : la Pologne, la Finlande, le Maroc et le Vietnam.
L’enquête a été réalisée par Internet, du 26 janvier au 26 février 2024. Dans chaque pays, l’échantillon interrogé est représentatif de la population du pays âgée de 18 ans et plus en termes de :
- sexe
- d’âge
- de profession
- de région
La représentativité a été assurée par la méthode des quotas, il s’agit du plan d'échantillonnage le plus couramment utilisé pour obtenir un échantillon représentatif de la population étudiée. Les variables de quotas se sont ainsi portées au sein de chaque pays sur le genre, l’âge, la région, et la catégorie socio- professionnelle. Les données ont été redressées :
- au sein de chaque pays pour assurer une fois de plus la représentativité de chacune des populations
- global pour que chaque pays représente chacun le même poids. Les analyses statistiques ont été réalisées par le logiciel Cosi (M.L.I., France, 1994), prenant comme seuil de significativité 95%.
La population interrogée comprend 48% d’hommes, 52% de femmes. L’âge moyen est de 46,1 ans. L’échantillon composé de 7500 individus permet une analyse fine selon les tranches d’âge :
- 18-24 ans
- 25-34 ans
- 35-44 ans
- 45-59 ans
- 60 ans et plus
Les évolutions mesurées d’une année sur l’autre, l’ont été à périmètre constant, c’est-à-dire qu’elles ont été calculées en ne tenant compte que des pays présents à la fois dans la 1ère et la 2nde édition de l’enquête. Si nous disposons de résultats pour les nouveaux pays intégrés en plus dans cette nouvelle enquête (Pologne, Finlande, Maroc et Vietnam), en revanche ils n’ont pas été pris en compte pour le calcul des évolutions puisqu’ils n’étaient pas présents dans la 1ère édition de l’enquête.
Le questionnaire est composé de 27 questions, il comprend :
- des données socio-démographiques
- l’évaluation des connaissances sur les microbiote
- le niveau et le souhait d’information des professionnels de santé
- l'identification et l'adoption des comportements destinés à lutter contre les déséquilibres des microbiotes
- le niveau de connaissances, d’informations et les comportements des femmes sur le microbiote vulvo-vaginal
- des données de santé.
Le questionnaire avait une durée de 10 minutes, les 7500 individus devaient répondre à l’ensemble du questionnaire pour faire partie de l’enquête. Les termes utilisés dans le questionnaire pour parler du microbiote ont été traduits et adaptés en fonction des termes utilisés dans chaque pays.