Finlande 2024 : connaissances et comportements sur le microbiote

L’enquête 2024 a été menée par Ipsos auprès de 7 500 personnes,
dans 11 pays (Finlande, France, Espagne, Portugal, Pologne, Maroc, Etats-Unis, Brésil, Mexique, Chine et Vietnam).

Les Finlandais et les microbiotes : des connaissances limitées et des comportements à renforcer !

1. La Finlande est le pays où les connaissances des microbiotes sont les plus faibles

Seulement 8% savent exactement ce que le terme « microbiote » signifie (vs 23% au global), 11% concernant le microbiote intestinal (vs 26% au global).

La Finlande se distingue aussi par une faible connaissance de la diversité des microbiotes : 11% connaissent précisément le microbiote oral (vs 20% au global) et 11% connaissent précisément le microbiote cutané (vs 17% au global).

Malgré ces termes peu connus, les Finlandais sont plus connaisseurs du rôle et des fonctions du microbiote que la moyenne mondiale

83%

 





des Finlandais savent que que l’alimentation a des conséquences sur l’équilibre du microbiote 
(vs 78% au global)

77%






des Finlandais savent que les antibiotiques ont un impact sur le microbiote 
(vs 70% au global)

72%

des Finlandais savent que des liens existent entre le microbiote et les maladies comme le syndrome du côlon irritable (IBS), l’obésité ou la vaginose 
(vs 64% au global)

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Young parents

2. Les Finlandais sont une minorité à avoir adopté des comportements pour maintenir l’équilibre de leur microbiote

Seulement 36% d’entre eux ont changé leurs comportements pour favoriser l’équilibre de leur microbiote (contre 58% au global), la plus faible proportion observée parmi l’ensemble des pays interrogés.

En Finlande la consommation de probiotiques et de prébiotiques est la plus faible. Ils ne sont que 25% à consommer des probiotiques (vs 50% au global), et 19% à consommer des prébiotiques (vs 44% au global).

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Ils ne sont par exemple que 60% à avoir limiter, ne serait-ce qu’un peu, leur consommation d’aliments transformés, un résultat inférieur à la moyenne des pays interrogés (vs 75% au global). 

3. Les professionnels de santé ont un rôle clé à jouer dans la transmission d’informations sur le microbiote en Finlande

86% des Finlandais considèrent les professionnels de santé comme la première source fiable d’informations sur le microbiote, une confiance supérieure à la moyenne mondiale (vs 78% au global).

Le manque d’informations est particulièrement visible en Finlande, pays où le niveau d’informations est le plus bas

16%

ont été informés par leur professionnel de santé de ce qu’est le microbiote et à quoi il sert
(vs 45% au global)

22%



ont été sensibilisés à l’importance de préserver l’équilibre de son microbiote
(vs 48% au global)

18%


des Finlandais ont eu des prescriptions des probiotiques et prébiotiques 
(vs 50% au global)

Et même lorsqu’ils ont des prescriptions d’antibiotiques, les informations données par les professionnels de santé restent faibles : seuls 25% des Finlandais ont reçus des conseils pour limiter le plus possible les conséquences négatives de la prise d’antibiotiques sur leur microbiote (vs 39% au global).

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En résumé

Il est donc impératif que les professionnels de santé en Finlande intensifient leurs efforts de sensibilisation afin de remédier à ce manque d’information et ainsi améliorer les connaissances et les comportements de la population concernant le microbiote.

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Méthodologie

Cette deuxième édition de l’Observatoire International des Microbiotes a été menée par Ipsos auprès de 7 500 personnes, dans 11 pays (France, Espagne, Portugal, Pologne, Finlande, Maroc, Etats-Unis, Brésil, Mexique, Chine et Vietnam). Quatre nouveaux pays ont été inclus dans cette 2ème  édition : la Pologne, la Finlande, le Maroc et le Vietnam.

L’enquête a été réalisée par Internet, du 26 janvier au 26 février 2024. Dans chaque pays, l’échantillon interrogé est représentatif de la population du pays âgée de 18 ans et plus en termes de :

  • sexe
  • d’âge
  • de profession
  • de région

La représentativité a été assurée par la méthode des quotas, il s’agit du plan d'échantillonnage  le plus couramment utilisé pour obtenir un échantillon représentatif de la population étudiée. Les variables de quotas se sont ainsi portées au sein de chaque pays sur le genre, l’âge, la région, et la catégorie socio- professionnelle. Les données ont été redressées :

  • au sein de chaque pays pour assurer une fois de plus la représentativité de chacune des populations
  • global pour que chaque pays représente chacun le même poids. Les analyses statistiques ont été réalisées par le logiciel Cosi (M.L.I., France, 1994), prenant comme seuil de significativité 95%.

La population interrogée comprend 48% d’hommes, 52% de femmes. L’âge moyen est de 46,1 ans. L’échantillon composé de 7500 individus permet une analyse fine selon les tranches d’âge :

  • 18-24 ans
  • 25-34 ans
  • 35-44 ans
  • 45-59 ans
  • 60 ans et plus

Les évolutions mesurées d’une année sur l’autre, l’ont été à périmètre constant, c’est-à-dire qu’elles ont été calculées en ne tenant compte que des pays présents à la fois dans la 1ère et la 2nde édition de l’enquête. Si nous disposons de résultats pour les nouveaux pays intégrés en plus dans cette nouvelle enquête (Pologne, Finlande, Maroc et Vietnam), en revanche ils n’ont pas été pris en compte pour le calcul des évolutions puisqu’ils n’étaient pas présents dans la 1ère édition de l’enquête.

Le questionnaire est composé de 27 questions, il comprend : 

  1. des données socio-démographiques
  2. l’évaluation des connaissances sur les microbiote
  3. le niveau et le souhait d’information des professionnels de santé
  4. l'identification et l'adoption des comportements destinés à lutter contre les déséquilibres des microbiotes
  5.  le niveau de connaissances, d’informations et les comportements des femmes sur le microbiote vulvo-vaginal
  6. des données de santé.

Le questionnaire avait une durée de 10 minutes, les 7500 individus devaient répondre à l’ensemble du questionnaire pour faire partie de l’enquête. Les termes utilisés dans le questionnaire pour parler du microbiote ont été traduits et adaptés en fonction des termes utilisés dans chaque pays.

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