Brésil 2023 : connaissances et comportements sur le microbiote Archives

Le Biocodex Microbiota Institute a confié à Ipsos la réalisation d’une grande enquête internationale menée auprès de 6 500 personnes dans 7 pays (France, Espagne, Portugal, Etats-Unis, Brésil, Mexique et Chine) : l’Observatoire international des microbiotes.

Les microbiotes, essentiels pour la santé mais peu connus dans le monde. Les Français sont parmi ceux qui adoptent le moins de comportements pour préserver leur microbiote.

1. Les Brésiliens comptent parmi ceux qui ont le plus adopté des comportements spécifiques pour prendre soin de leur microbiote, ils sont parmi ceux qui ont un très faible niveau de connaissance des probiotiques

Le Brésil est probablement l’un des pays qui, avec le Mexique, affiche aujourd’hui un niveau d’éducation les plus élevés sur ce qu’il faut savoir et faire pour bien préserver ses microbiotes. En Amérique latine, ce sont les termes de « flore intestinale » (68% au Brésil et 73% au Mexique) et de « flore vaginale » (52% au Brésil et 43% au Mexique) qui sont d’ailleurs véritablement connus. En revanche, ils sont parmi ceux qui ont le plus faible niveau de connaissance des probiotiques. Seuls 39% savent précisément ce que sont les probiotiques (contre 43% au global).

68%

 

 

des Brésiliens connaissent très bien le terme « flore intestinale ».

52%

 

des Brésiliens connaissent très bien le terme "flore vaginale".

39%

des Brésiliens savent exactement ce que sont les probiotiques.

2. Les Brésiliens ont beaucoup plus tendance que les autres à faire le lien entre certains problèmes de santé et leur microbiote.

Sur les 8 problèmes médicaux testés, il y en a 5 pour lesquels une majorité de Brésiliens font le lien avec les microbiotes. C’est le cas par exemple pour les gastro-entérites (64%), les diarrhées post-antibiotiques (64%) ou encore les infections urinaires (60%).

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3. Près d’1 Brésilien sur 2 (49%) s’est vu expliquer par son professionnel de santé les bons comportements à avoir pour maintenir son microbiote équilibré (contre 44% au global). 

En revanche, ils sont moins bien informés sur les conséquences négatives des antibiotiques sur leur microbiote.  Seulement 1 Brésilien sur 3 a reçu des conseils pour limiter le plus possible les conséquences négatives de la prise d’antibiotiques sur ses microbiotes (32%) ou a été informé que la prise d’antibiotiques pouvait avoir des conséquences négatives sur l’équilibre de ses microbiotes (32%). L’information délivrée par les médecins lors de la prescription d’antibiotiques illustre bien à quel point celle-ci reste encore très insuffisante pour réussir à sensibiliser les patients brésiliens aux risques du traitement en termes de déséquilibre du microbiote.

49%

1 Brésilien sur 2 (49%) s’est vu expliquer par son professionnel de santé les bons comportements à avoir pour maintenir son microbiote équilibré

32%

Seulement 1 Brésilien sur 3 a reçu des conseils pour limiter le plus possible les conséquences négatives de la prise d’antibiotiques sur ses microbiotes.

Avec les Chinois (64%), les Brésiliens font partie de ceux qui déclarent le plus avoir adopté des comportements spécifiques pour préserver l’équilibre de leur microbiote (64% contre 57% au global).

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Photo Observatoire: Le microbiote à chaque étape de la vie : des parents sensibilisés, des seniors peu informés

Méthodologie

Une grande enquête internationale a été réalisée en ligne au sein du Panel Ipsos. 6 500 individus ont été interrogés du 21 mars au 7 avril 2023 dans 7 pays : États-Unis, Brésil, Mexique, France, Portugal, Espagne et Chine.

La collecte a été assurée par la méthode des quotas, il s’agit du plan d'échantillonnage le plus couramment utilisé pour obtenir un échantillon représentatif de la population étudiée. Les variables de quotas se sont ainsi portées au sein de chaque pays sur :

  • le genre
  • l'âge
  • la région
  • la catégorie socio-professionnelle

La population interrogée comprend 48% d’hommes, 52% de femmes. L’âge moyen est de 46,9 ans. L’échantillon composé de 6500 individus permet une analyse fine selon plusieurs tranches d’âge :18-24 ans, 25-34 ans, 35-44 ans, 45-59 ans, 60 ans et plus.

Le questionnaire composé de 26 questions comprend :

  • des données socio-démographiques
  • une évaluation des connaissances sur les microbiotes
  • le niveau et le souhait d’information des professionnels de santé
  • l’identification et l’adoption des comportements destinés à lutter contre les déséquilibres des microbiotes
  • le niveau de connaissances, d’informations et les comportements des femmes sur le microbiote vulvo-vaginal
  • données de santé
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