Les femmes et leurs microbiotes
Le dossier thématique « Les femmes et leurs microbiotes » publié fin mars informe sur l’état de l’art de la recherche sur les microbiotes chez la femme.
De récentes publications scientifiques apportent notamment de nouvelles données sur l’implication du microbiote vaginal dans la prédisposition de certaines femmes aux infections sexuellement transmissibles (IST), le fait d’obtenir une grossesse, la santé du bébé, ou encore la survenue de lésions précancéreuses post-grossesse chez les femmes atteintes du VIH…
On y apprend par exemple que le risque d’infections sexuellement transmissibles repose, en partie, sur la santé du microbiote vaginal. Une récente étude hollandaise a prouvé que certaines femmes dont le microbiote vaginal était déséquilibré, le risque d’infection était plus élevé. Selon les chercheurs, un déséquilibre de la flore vaginale fragilise la barrière que constitue la muqueuse vaginale et entraînent une inflammation des parois vaginales, favorisant les infections par le VIH. En préservant leur flore microbienne, les femmes limiteraient leur risque de contracter des IST.