Influence du chien sur le microbiote de la poussière en prévention de l’asthme : un coup de maitre ?

Les chiens ne rapportent pas seulement leur affection et leur jouet préféré dans la maison de leur maître : leur présence modifie aussi le microbiote de la poussière, avec un potentiel effet préventif et protecteur sur l’asthme de leurs jeunes maîtres.

Publié le 01 juin 2021
Mis à jour le 30 août 2023
Actu GP : Influence du chien sur le microbiote de la poussière en prévention de l’asthme : un coup de maitre ?

A propos de cet article

Publié le 01 juin 2021
Mis à jour le 30 août 2023

Tous les propriétaires de chiens le savent : leurs toutous mettent à rude épreuve les adeptes des maisons impeccables, semant des poils un peu partout. Médor rapporte de ses promenades extérieures de nombreux micro-organismes au sein du foyer. Leur présence modifierait le microbiote de la poussière de nos maisonnées… Ce qui expliquerait potentiellement « l’effet chien » pour se protéger de l’asthme.

De l’influence de Médor sur le microbiote de la poussière…

Des chercheurs ont ainsi passé au peigne fin la poussière de 182 maisons finlandaises (dont 56 avec un chien) et de 284 habitats urbains d’Allemagne (dont 18 avec un chien). Les résultats sont sans appel : la présence de Médor va de pair avec une surabondance de certaines bactéries et une plus grande diversité de celles-ci dans les poussières des maisonnées. Sept genres bactériens s’avèrent ainsi bien plus fréquents dans les foyers où vit un chien. D’autre part, l’effet de Médor s’avère plus limité sur les champignons microscopiques de la poussière : seule une levure, classiquement présente dans l’eau et dans la terre, est davantage présente dans les foyers où vit un chien.

… et le risque d’asthme ?

A l’inverse, les bactéries typiquement associées à l’homme sont réduites d’un tiers lorsqu’un compagnon canin vit au domicile. Et c’est tant mieux ! En effet, une forte abondance de microbes associés à l'homme rime potentiellement avec davantage d’agents pathogènes humains et un risque accru de développer de l’asthme. Ainsi, selon les chercheurs cette réduction relative des bactéries « humaines » et/ou l'augmentation des bactéries « canines » pourraient expliquer le risque réduit d'infections respiratoires et d'asthme chez les enfants qui grandissent avec un ou plusieurs animaux de compagnie. Un argument de plus pour ceux qui rêvent d’adopter un compagnon à 4 pattes… et de lever le pied sur le ménage ?

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(Repris de My health, my microbiota)

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