La maladie coronarienne

La maladie coronarienne recouvre un ensemble de troubles provoqués par un apport insuffisant du muscle cardiaque en oxygène.

Publié le 16 octobre 2020
Mis à jour le 08 novembre 2021

A propos de cet article

Publié le 16 octobre 2020
Mis à jour le 08 novembre 2021

Alimentation, sédentarité et microbiote en cause

En 2012, la maladie coronarienne a provoqué 7,4 millions de décès selon l'OMS. Elle est le plus souvent une complication de l'athérosclérose. Il s’agit d’un dépôt progressif de graisses sur la paroi des coronaires, artères apportant le sang au muscle cardiaque. Ce dépôt forme peu à peu une plaque d’athérome qui rétrécit le diamètre des artères et diminue le flux sanguin. L’athérosclérose est due à divers facteurs dont une alimentation déséquilibrée et un manque d’activité physique.

La gravité de la maladie coronarienne dépend de l’étendue de la zone privée d’oxygène et de l'importance du rétrécissement artériel. On distingue ainsi : l'angine de poitrine, l'infarctus du myocarde et la mort subite.

Cœur et microbiote : un lien ?

La maladie coronarienne serait également liée à la nature du microbiote. Certaines bactéries intestinales produisent du TMA (trimethylamine ), une substance dont l'oxydation dans le foie favorise la formation de caillots capables de boucher les artères les plus fines, telles que les coronaires qui irriguent le cœur.

Revasculariser le muscle cardiaque

En phase aiguë (infarctus du myocarde), l'objectif du traitement est de déboucher l’artère touchée afin d’apporter de l’oxygène au muscle cardiaque. En prévention, l'implication du microbiote intestinal dans le développement de la maladie coronarienne laisse imaginer plusieurs applications thérapeutiques : l'enrichissement de la flore intestinale en bactéries non productrices de TMA via des probiotiques, l'élimination des bactéries productrices de TMA, ou, plus radical, la transplantation d’un microbiote fécal faiblement producteur de TMA.